A la recherche de la Bûche perdue – Chap. 1

Les Minis bûchettes Marrons & Cassis,

Cette histoire commence il y a fort fort lointain mais pas trop non plus – en 2013 – avec mon premier blog. Où une princesse fait une découverte majeure. Celle des Makis de Pain de mie. Un hybride entre le croque-monsieur à la française, et les Makis asiatiques.

Pas de besoin de baguettes, on peut le déguster comme on a envie. En mode street-food quoi. Rapidité, simplicité et efficacité, voilà les maîtres mots pour le qualifier. Il se décline à volonté, et peut vite faire effet sur une table auprès des invités.

Mais, la princesse grandit. Ses papilles s’affinent.
Elle veut découvrir d’autres saveurs, de nouveaux horizons, hors les murs de son château cuisine. C’est ainsi qu’elle rencontre le pain perdu. Son grand amour. Et ils ne se quittent plus depuis. A sa table, elle le décline de multiples façons. Dans une version modernisée, entre plat et dessert. Sans cesse à l’affut des dernières tendances, elle croise aussi en chemin…..

façon Mont-Blanc Rok

Le french toast roll up. Comprenez “pain perdu roulé”.
Concept ô combien simplissime-ment gourmand, qui affole la toile. En gros, c’est le principe du maki de pain de mie, croisé avec le pain perdu. Alors Noël oblige, ces french toasts revêtent ici leurs beaux habits de fête.

Pour cette première version, façon mini bûche de Noël, une déclinaison d’un dessert bien de saison. Le Mont-Blanc. Où la douceur du Marron est ici associée à l’acidité du Cassis. Ou plutôt une Mermelada de Arandanos – ramenée de mes dernières vacances en Espagne – une sorte de baie ressemblant à la myrtille.

Le petit grain de folie : du Bleu, dont la force de caractère fusionne admirablement bien avec l’ensemble. Ajoutez “une panure” de cerneaux de noix pralinés, pour apporter une touche croquante…. Et voilà des bûchettes, à mi-chemin entre plateau de fromages et desserts – qui changent de la “classique crème au beurre”.

French Toasts Roll ups façon Mont-Blanc au Cassis, Roquefort et Noix

Pour 2 bûchettes, on procède comme suit :
Ici, pas de crème de marrons, un peu trop sucrée pour cette recette. Alors, je prépare ma propre purée de marrons. A partir de marrons à la Carthagène, c’est-à-dire précuits dans du moût de raisin. Parfaits pour aller avec le Cassis. Une production artisanale et locale, que je me procure auprès de mon partenaire Le Montagnard.

Je prends donc quelques uns de ces marrons, que je mixe en poudre assez fine. Ensuite, je cuis cette “poudre” à la casserole avec un peu d’eau infusée au Thé Rooibos Chocolat Vanille (English Tea Shop). A hauteur. Jusqu’à obtenir une purée un peu granuleuse. Si vous le souhaitez, passez-là au mixeur plongeant pour avoir une purée plus lisse.

Ensuite, je la débarrasse dans un récipient. Afin d’y ajouter des morceaux de Bleu. Plus (pour moi) ou moins selon votre gourmandise. Ici un Bleu de Bavière.

Grâce à la chaleur de la purée, il va fondre. Donc, c’est plus facile de le mélanger. D’ailleurs, la purée va être plus onctueuse. Elle est prête.

Maintenant, la réalisation des bûchettes.

Prendre 2 tranches de pain de mie, type carré. Le mien, je l’achète en Boulangerie. C’est bien plus sain que la version industrielle, aux ingrédients tous plus bizarres les uns que les autres.
Auxquelles on coupe les “croûtes” sur les bords. Ensuite, les aplatir au rouleau à pâtisserie, comme pour une pâte à tarte. Mais pas trop finement, sinon elles risquent de casser au moment du roulage.

Sur chaque tranche, on étale généreusement la Mermelada de Arandanos (El Corte Inglese). Environ 2 à 3 cuillères à café.

Puis, recouvrir avec la purée de marrons au Bleu. Pas trop, sinon ça risque de déborder. De toute façon la totalité n’est pas nécessaire (le reste sera utilisé pour la suite).

Ensuite, le façonnage. On enroule la tranche de pain de mie sur elle-même, afin de former un rouleau. Comme pour une bûche. En serrant bien, pour éviter les “fuites”. Je me suis aidée de papier film alimentaire.

Faites de même pour la deuxième. Après les avoir emballer bien soigneusement, je les réserve au frais. Jusqu’au lendemain. Cette étape est facultative, mais je trouve qu’ils ont une meilleure tenue après un repos au frais.

Etape finale : les French toasts

Je prépare, dans un plat creux, un appareil à pain perdu : 1 oeuf + 2CS de lait d’Amande.
Auquel j’ajoute 2CS de Cremovo – une liqueur de Marsala fine à l’oeuf idéale à l’apéritif, comme au dessert – pour le parfumer.

Je récupère mes bûchettes, pour les plonger généreusement dans cette trempette. Les retourner sur chaque face, pour que tout soit bien imbibé.

Pour finir, je les passe dans de la poudre de Noix pralinées (avec les cerneaux Des Trucs à la Noix).

Un ptit coup de bronzette au four.
Je privilégie ce mode de cuisson car moins gras et surtout elles sont plus croustillantes ainsi. Mais, si vous êtes pressés, la poêle ça marche aussi ! Pour une vingtaine de minutes environ, jusqu’à ce qu’elles soient mordorées (je les ai mises en même temps que la poire, mode gratin sucré à 180°).

Avant
Après

Maintenant on dresse :

On sort la belle vaisselle, c’est la fête ! On dépose les bûchettes, à droite, dans une assiette allongée (du genre pour servir les bûches). Leurs partenaires vont aussi entrer dans la danse. Et, on savoure égoïstement, loin de la cacophonie ambiante :

Elles fondent comme neige au soleil…. Que d’ailleurs nous n’avons pas, ni l’un ni l’autre !!!
Une chose est sûre vous allez faire un carton avec ces bûches pour le réveillon.

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