Mel fait sa B.A. pour le Slunch à en perdre le Ch’nord

“Slunch….. Kesako que ce nom barbare encore ?”. 

Non, ce n’est pas le soleil d’Espagne qui m’a chauffé le cibouleau. Et de toute façon, je n’y étais pas encore à ce moment-là ^^” ! [Petit cours d’anatomie linguistique. “Slunch” est tout simplement la contraction de deux mots anglais : “supper”, signifiant dîner, et “lunch”, le repas].

C’est une sorte de repas intermédiaire, entre le goûter et le dîner, où l’on mange sur le pouce. Cette tendance culinaire d’Outre-Manche, pour laquelle un post sera dédié, commence à avoir ses adeptes sur nos terres gauloises. Une excellente façon de se mettre à la mode espagnole – ce sont alors des Tapas – à quelques heures du départ. En fait, j’avais surtout une énorme flemme de cuisiner. Mais chuuut !!!

Après mûre réflexion, et cette photo croisée sur le net :

Pain perdu façon Pêche Melba, glace vanille et coulis de framboise

J’ai improvisé – c’est antinomique mais chez moi “le hasard est toujours calculé” – cette planche combinant deux plats gastronomiques emblématiques : le Welsh Rarebit, un toast d’origine anglaise gratiné à la bière et au Cheddar, et la Pêche Melba, un dessert créée par Auguste Escoffier en 1894.

Choco pain façon Welsh Melba, Gaspacho de Nectarine jaune, et oeufs brouillés aux herbes

Un savoureux mix gourmand à la fois sucré et salé, dans le plus pur esprit du Slunch, aux couleurs de l’Eté !

Welsh de Choco Pain façon Melba, à la Plancha

Ah ce pain…. J’en suis accro !! C’est bien simple, je le marie à toutes les sauces. Cette fois, c’est façon Melba. Comme sur la première photo ci-dessus, j’en ai repris tout les traceurs pour les revisiter à ma façon. Et pour alléger tout ça, j’ai fait un Welsh au lieu du pain perdu. Si vous avez la pêche, c’est parti !!

La première étape, la préparation des différents éléments :

Tout d’abord, dans une casserole faire réduire 10cl de bière, jusqu’à l’obtention d’une consistance sirupeuse. Ici, j’ai choisi la Combel, une Bière artisanale et locale à la Châtaigne. Réservez.

Ensuite, la Chantilly, au sucre de canne vanillé et cristaux de verveine. Comptez 3CS de crème fraîche liquide entière pour 3cc de sucre et 1 pincée de cristaux. Pensez à bien réserver tout les éléments au frais la veille, c’est le secret pour une chantilly réussie. Lorsqu’elle est montée, réservez au frais.

Puis le coulis : mixez des morceaux de poivron rouge – préalablement grillé au four – avec 1 pincée de piment doux moulu et 3cc de vinaigre à la pulpe de framboise.

Pour la pêche, ou plutôt la nectarine, jaune. Lavez et coupez en quartiers 1 nectarine, qui servira pour le gaspacho et les tartines. Mixez la moitié des quartiers au blender, avec 1/2 tomate en tranches, 2cc d’oignon ciselé, un filet de vinaigre et une pincée de curcuma moulu. Réservez au frais. Quant aux autres, je les ai fait rôtir à la plancha, avec 1 caramel au beurre salé à la vanille du salon de thé Burdet à Grenoble. Faites attention, ça va très vite, il ne faut pas en faire de la compote.

Enfin, le pain. Faire toaster à la plancha 2 tranches de pain seigle-noix-chocolat (de La Talemelerie, pour les Grenoblois), de chaque côté, en arrosant avec la réduction de bière. Lorsqu’elles commencent à être dorées, couvrir chaque recto de tranches de Gouda au cumin, et poursuivre la cuisson jusqu’à ce qu’elles commencent à fondre. Disposez par dessus les quartiers caramélisés de nectarine, et dressez immédiatement, avec le gaspacho. Déposez une quenelle de chantilly, après quelques instants, sur chaque tartine et arrosez de coulis.

Oeufs brouillés Estragon et Romarin, à la vanille

Parce qu’il fait très chaud, et un peu par fainéantise aussi…. Je les ai fait au micro-ondes. Ce n’est pas très académique j’en conviens, mais si l’on sait si prendre, on peut obtenir des oeufs crémeux.

Le principe est simple. Dans un bol, battre 2 oeufs – frais et fermiers – avec un filet d’eau (pour les alléger) et un peu de crème fraîche liquide, pour l’onctuosité. Ajoutez 2cc de moutarde à l’Estragon Edmond Fallot, et des brins de Romarin (du jardin), avec un peu de sucre de canne vanillé pour contrebalancer…. Et du fromage râpé (ici du parmesan en guise de sel), si vous êtes gourmand.

En pratique : faites cuire une première fois, 1′ à 800W. Bien battre à la fourchette pour “casser les oeufs”, qui auront commencé à prendre (le but n’est pas d’avoir une omelette). Puis, poursuivre la cuisson progressivement, par tranche de 50 à 30s puissance 650W cette fois. Toujours en battant entre chaque, pour “les casser”, jusqu’à ce qu’ils soient crémeux et onctueux. Les disposer dans un ramequin à crème brûlée.

Pour le macaron, il est à la fraise et au basilic. Un de mes favoris, parmi la gamme du Chocolatier Alexandre Gratier, Les Ecrins à Grenoble

Un avant goût de vacances dans l’air…. Alors, on slunche ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *