Macarons à la parisienne : acte 1 !

L’un de mes pêchés mignons ce sont les macarons ^^”. Car, comment ne pas résister à ces petites friandises croquantes et fondantes à la fois ? Le bruit de la coque qui croque sous les dents, et la confiture qui émoustille les papilles…. Il n’y a rien de plus orgasmique au monde !!! Star de la pâtisserie française, ce petit bijou serait né en 1862 des mains de Pierre Desfontaines, petit-fils du non moins célèbre pâtissier parisien Louis Ernest Ladurée. Ces dernières années, il connaît un véritable essor allant même jusqu’à devenir un best-seller, pour de nombreux pâtissiers parisiens à la renommée internationale.

Pendant longtemps, j’ai abhorré tout ce qui est à base de ganache, trop gras et écoeurant . Mais, ces derniers temps, je me suis laissée tentée par les classiques tels que vanille, marrons, caramel beurre salé, et même noix-chartreuse. Franchement, pourquoi ne les ai-je pas goûté avant ? Depuis le temps…. D’ailleurs, les meilleurs macarons de Grenoble sont selon moi, ceux de la Pâtisserie Les Ecrins. Certes, je ne prétends pas avoir fait le tour de toutes les pâtisseries de la ville. Heureusement pour mes hanches. Néanmoins, je ne suis jamais allée ailleurs. Véritable institution depuis 1880, la maison en est maintenant à la 5ème génération. J’aurais l’occasion de vous en parler plus longuement dans une rubrique spéciale.

Bref, tout cela pour vous dire que si j’ai toujours aimé les déguster, je n’avais encore jamais eu le courage de les faire. Ces délicieuses petites bêtes m’ont toujours fait peur. Jusqu’à ce jour de mai 2016, où cédant à la tentation, j’ai sauté le pas. Pour une première fois, je n’ai pas voulu prendre trop de risque en préparant une quantité importante d’appareil, au cas où….. Et bien m’en a pris, car c’était un véritable fiasco.

Macarons aux rillettes à la truite au piment d’Espelette et Parmesan

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Le goût était présent, la coque, croquante sentait bien l’amande. C’était mangeable. Mais alors visuellement… On dirait un champignon cosmique. La collerette ne s’est pas formée, mes coques toutes raplapla. Pourtant, mon appareil me paraissait bien…. Comme quoi, les apparences sont trompeuses. A moins que ce ne soit à la cuisson.

Quoi qu’il en soit, je ne mettrai pas ici les quantités. Mais, si la recette vous intéresse, sachez que je me suis inspirée d’une base du livre 750g de plaisir Les Macarons, aux éditions Solar, acheté il y a quelques années. J’en ai obtenu 6 petits. Pour la couleur, j’ai utilisé un peu de cacao pur non sucré, de chez Voisin.

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Pour la garniture, j’ai voulu quelque chose de frais à base de truite fumée :

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mélangez 3cc de rillettes de truite au piment d’Espelette avec 1cc de crème fraîche. Assaisonnez de paprika et de poivre blanc moulu, saupoudrez de ciboulette ciselée. Déposez un peu de cette garniture sur chaque moitié de macaron, puis quelques copeaux de parmesan, et encore une pointe de garniture. Refermez avec les chapeaux, et réservez au frais.

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