J’ai la Patat’… à tartiner !

Elle tartine, nous tartinons….. Décidément, le Do it yourself a le vent en poupe.
Après mon praliné chouchou, je poursuis sur ma lancée.

Et ressors de mon grimoire un sortilège, formulé l’an dernier. L’une des premières recettes de tartinades gourmandes, créée pour les besoins d’un plat. Aussi simple et facile à faire que la version précédente.

A l’instar de sa consoeur, il n’y a que des bons ingrédients. Sains et naturels. Sans sucre ni matière grasse ajoutés. Et surtout….. Sans huile de palme, ni conservateurs. On y retrouve donc les principaux composants du praliné : fruits secs + sucre. Cette fois-ci, je choisis la pistache.

Toutefois, elle est sensiblement différente. Car, il ne s’agit pas uniquement d’un “banal” praliné. Mais bien…. D’une pâte à tartiner. C’est-à-dire, l’étape suivante. Le Graal suprême. Lorsqu’on intègre au praliné du chocolat ! En l’occurence, du chocolat blanc. Attention, ça n’a absolument rien de commun avec la célèbre pâte à tartiner, dont je ne veux pas prononcer le nom ^^”. C’est infiniment bien meilleur !

Conséquence : sa réalisation est un peu plus complexe. Et nécessite un process plus “avancé”. Malgré tout, cette pâtatartiner reste excessivement rapide à faire.

La Pâtatartiner maison au chocolat praliné : quelques explications

D’abord, la première étape : faire le praliné. Comme je l’indique dans mon précédent post, pour réaliser un praliné digne de ce nom, il faut que les fruits secs soient caramélisés.

Dans le cas du praliné chouchou, cette étape est simplifiée à l’extrême. Grâce à l’utilisation de chouchous. Ces cacahuètes hyper régressives, déjà pralinées. Ici, le process est quelque peu différent. Car, je réalise cette phase de caramélisation. Malgré tout, là aussi, je la simplifie au maximum.

Normalement, il faut faire revenir les fruits secs dans un caramel, à sec. Ou les cuire dans un sirop, jusqu’à ce qu’ils soient enrobés de sucre. On appelle cela le “sablage”. Dans cette version, il n’y a ni l’un ni l’autre. J’utilise un caramel au beurre salé à l’abricot, de Mon Pari Gourmand :

Bonbon d’une véritable gourmandise, avec des ingrédients de qualité, sans aucun conservateur ni colorant : sucre de betterave de France, beurre AOP Poitou-Charentes, lait, crème fraîche, beurre de cacao, pulpes de fruits (pomme et abricot).

Ensuite, il faut ajouter le chocolat. Cette fois-ci, du chocolat blanc. Pour avoir une pâte à tartiner de qualité, je vous recommande chaudement l’utilisation d’un chocolat…. De qualité, CQFD ^^”. Pour cela, je choisis celui de mon chocolatier préféré : Thierry Court. Figurez-vous que petite, je détestais ça. Trop “gras” et trop sucré pour moi. Aujourd’hui, j’ai découvert celui de Thierry, et ça a changé ma vie ^^”. Un véritable coup de coeur. A l’inverse du chocolat de grande distribution, il n’est absolument pas écoeurant. Peu sucré, ni trop gras. Avec un bon goût de lait frais, aux notes subtiles et délicates de vanille. Mais surtout…. Il n’y a que des bons ingrédients, sains et naturels. Et non une liste longue comme le bras, avec des e bidules chouettes machins trucs, et autres ingrédients aux noms “exotiques”.

Comment faire ce délice en pot ? C’est parti pour la recette !!

Pat’atartiner pralinée Blanc Pistaches & Caramel beurre salé abricot

Les ingrédients, pour un petit pot :
  • 2 gros carreaux de chocolat blanc
  • un filet d’eau chaude
  • Pour le praliné : une petite poignée de pistaches + 1 caramel beurre salé abricot

Pour cette recette, j’utilise des pistaches déjà mondées et non salées. Surtout ne pas confondre avec les pistaches apéritives, vendues en sachet dans les supermarchés. Je trouve les miennes dans un supermarché bio (Bio C’ Bon), au centre ville de Grenoble.

En premier lieu, on réalise le caramel :

Au préalable, je torréfie toujours mes fruits secs. Brièvement, dans une sauteuse à sec. Si vous êtes pressés, vous pouvez sauter cette étape. Toutefois, elle est vivement conseillée. Car, la torréfaction exalte le goût des fruits. Ainsi, on obtient un praliné plus savoureux, avec une puissance aromatique beaucoup plus intense.

Lorsqu’elles sont torréfiées, on passe au caramel. Dans une sauteuse, faites chauffer le caramel à l’abricot à feu doux.

Appuyez un peu à l’aide d’une spatule, pour le faire fondre légèrement. Attention, il faut être très vigilant : il ne doit pas être trop “fondu”, ni brûlé. Plutôt coulant sur les bords, et encore “ferme” au milieu.

Quand il est presque fondu, on verse immédiatement les pistaches torréfiées.

Puis, avec la spatule, on mélange délicatement. Afin d’enrober toutes les pistaches.

Lorsqu’elles s’assemblent en un agglomérat uniforme, c’est prêt !

En deuxième lieu, le praliné et la pât’ à tartiner  :

Immédiatement, ôtez la casserole du feu. Et débarrassez-les dans le bol de votre robot mixeur. Laissez refroidir quelques instants, avant de commencer à mixer. Quant au chocolat, je l’intègre directement en cours de route. Au lieu de le faire fondre à part. Moins de vaisselle à faire !!!

Comme à chaque fois, il est nécessaire de faire des pauses entre chaque coup de mixeur. Sinon, le moteur risque de surchauffer. En même temps, on en profite aussi pour racler régulièrement les parois.

Plusieurs phases vont se succéder. Au départ, on obtient une poudre.

Puis, à force de persévérance, on finit par obtenir une pâte.

De plus en plus souple. On continue alors de mixer.

Jusqu’à obtenir une pâte bien fluide et homogène. Pour cela, j’ai une petite astuce : j’ajoute de l’eau chaude. Petit-à-petit, en filets. Ainsi, elle se forme beaucoup plus facilement.

Ne reste plus qu’à la mettre en pot. Sans tout manger à la petite cuillère au passage XD. Et à la conserver au frais.

Comme à mon habitude, j’ai ici volontairement supprimé le sucre de ma pât’ à tartiner. D’une part, pour que ce soit moins écoeurant : le chocolat blanc, et le caramel beurre salé, sont déjà à eux seuls suffisamment sucrés. Et ainsi, à la dégustation, on ressent mieux le parfum de la pistache. D’autre part, parce que j’intègre cette pât’ à tartiner dans le cadre de la FOOD FUSION. Il faut donc compenser l’apport de sucre des autres éléments, afin que l’ensemble soit équilibré et cohérent au niveau des saveurs.

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