En ce moment, je cours après le temps. Comme le lapin blanc, je suis très très très en retard ^^” !!!!
Comment ne pas se souvenir de ce petit lapin ? Personnage emblématique du dessin animé Alice au Pays des Merveilles….. Chef d’oeuvre d’animation des studios Disney (sorti en 1951). Et à mon sens l’un des meilleurs, parmi tous les grands classiques de cette période. Avec ses besicles sur le bout du museau, toujours à trainer sa grosse montre à gousset, en répétant constamment “Je suis en retard !”.
Car, avec plusieurs projets en cours, je finis par accumuler les recettes. Comme je dis toujours, c’est plus rapide de les faire que de les écrire. Résultat : embouteillage sur le périph numérique !!! Difficile de choisir lesquelles publier en priorité. .
“Mais, quel rapport avec l’article du jour ?”. C’est très simple. Malgré la trentaine entamée, je garde (un peu) mon âme d’enfant. D’ailleurs, j’adore regarder les Disney…. Les vieux, ceux en 2D. Je trouve qu’avec la 3D ils perdent tout leur charme. Alors, pour rester dans “cet état régressif” limite has-been, quoi de mieux qu’une bonne cure de jouvence. Grâce à ma dernière création.
Back to school
Nous voici dans la cour de récré de l’école…. Entre parties de Pogs et sauts à la corde. Avec jupe à fleurs, et couettes de rigueur. Sans oublier, coincée entre deux cahiers aux protèges bigarrés, la boîte aux trésors. J’ai nommé : la Boîte à goûters !!! La fameuse. Toujours remplie de cochonneries de gâteaux et/ou biscuits, avec que des ingrédients inconnus au bataillon. Et dont-on-ne-peut-même-pas-prononcer-le-nom…. Même Archie (Mystères et Cie) ne peut résoudre leurs énigmes insondables ^^”. Mais pour lesquels, notre palais d’enfant ne se formalise absolument pas. Allez savoir pourquoi !!!
Pour les non-initiés, c’est une série animée franco-américaine, à l’époque diffusée par M6 kid (fin 90 début 2000). Entre enquêtes policières et énigmes surnaturelles. Ma préférée quand j’étais gamine. Quel dommage qu’on ne la diffuse plus aujourd’hui. Je suis quasiment sûre que les connaisseurs se souviendront du générique. Mythique !!!
Parmi tous ces produits transformés, un seul peut se targuer d’être mon “Prince du goûter” : le Kangoo (ou Kango c’est selon). Pas la voiture hein, ça ne rentre pas dans un cartable 😉.
“Kangoo ça va vous tomber dessus à l’heure du goûter”
“Il va vous chocolatiser, vous abricotiser, vous fraisifier”, dixit le spot pub de la marque, dans les années 90. D’abord commercialisé par l’Alsacienne, il se décline alors aussi aux fruits (fraise ou abricot). Puis, Lu prend finalement la suite et seule subsiste alors la saveur chocolat. Au cas où vous débarquez d’une autre planète, voici à quoi ressemble le packaging :
Le concept est assez simple : une garniture chocolatée, prise en “portefeuille” dans une pâte sucrée. Avec une forme oblongue, dans l’esprit d’un pain au chocolat. Jusque là, rien de bien mystérieux. Par contre, si l’on observe la boîte d’un peu plus près, c’est plus du tout la même limonade :
« Farine de blé, matière grasse végétale, sucre, chocolat en poudre 13,9% (sucre, cacao en poudre), lait entier en poudre, pâte de cacao, lactose et protéines de lait, beurre pâtissier, poudre à lever (carbonate acide d’ammonium, diphosphate disodique, carbonate acide de sodium), œufs, sel, chocolat au lait (émulsifiant (lécithine de soja)), chocolat noir (émulsifiant (lécithine de soja, E476), protéines de pois, émulsifiant (lécithine de soja), arômes, colorant (E172), poudre de lait écrémé. »
De quoi faire pâlir d’effroi même les chasseurs de mystères les plus aguerris. Et là, tu te dis “comment est-ce-que j’ai pu avaler un truc pareil ??”. Clairement, ça ne fait plus du tout envie.
Heureusement, les temps changent. Aujourd’hui, la petite fille a grandi. Et les stylos à plume cèdent la place au rouleau à pâtisserie (et compagnie). Adieu les goûters industriels. Elle a la chance de pouvoir les faire elle-même. Ce qui a de gros avantages :
- pas de colorants ni matières grasses hydrogénées
- sans conservateurs
- des ingrédients frais et de qualité
- traçabilité de la production (je réalise tout moi-même, de A à Z)
Bref, c’est nettement plus sain. Pas de superflu, je vais à l’essentiel. Surtout, ils sont bien plus généreux :
Les Choco’s pockets façon Kangoo
Evidemment, hors de question de faire du plagiat pur et dur. Fidèle à mes principes, je me suis appropriée la recette. Que j’ai “quelque peu” modifié….. Pour mieux la magnifier.
D’abord, pour la pâte. Au lieu de partir sur une pâte sablée traditionnelle, je reprends la même pâte que mes Joyeux (façon BN). Rapide à réaliser, très agréable à travailler, et facile à manipuler. Et surtout, sans oeufs. Pour des Kangoo tout terrain, accessibles à tous, végétaliens ou non :
- farine de blé
- levure chimique
- beurre à la fleur de sel
- sucre
- eau
En guise de garniture chocolatée : des carrés de chocolat. Suite aux fortes chaleurs des derniers jours, le chocolat se tient mieux.
Finalement, le résultat est plus que concluant. Carrément bluffant. On a bien la même sensation, ce côté old-school en mode : j’ai-une-moustache-au-chocolat-mais-je-m’en-fou. Mais le biscuit est plus goûteux, avec des saveurs beaucoup plus prononcées. Quant à la texture, elle reste inchangée : croustillant sur les bords, et moelleux à l’intérieur. Grâce à son coeur tendre au chocolat, qui reste fondant même après plusieurs jours.
En revanche, côté parfums, aucune ressemblance possible avec l’original industriel. Car, l’atout du fait maison, c’est aussi de permettre une infinie variété de combinaisons. Il suffit de laisser libre court à son imagination. Pour ces premiers choco’s pockets, je suis partie sur une version entièrement pralinée : de la pâte jusqu’au coeur.
Choco’s pockets pralinoisette
En effet, il y a dans la pâte de mes choco’s de la pâte à tartiner chocolat noisette. Sans aucun sponsoring, j’ai un faible pour celle de Lucien Georgelin. Contrairement au nunutella, elle est sans huile de palme. De plus, elle est à base de noisettes du Lot-et-garonne, dont la qualité organoleptique n’a absolument rien à envier à celle de leurs cousines du Piémont. Ici, j’utilise l’incontournable, au cacao et noisettes.
Afin d’en exhaler toutes les saveurs, j’incorpore aussi du pralin de noisette. Il apporte une texture croquante supplémentaire à la pâte à biscuit, avec des notes de noisettes caramélisées.
Le tout, délicatement relevé par un soupçon d’extrait de vanille, ronde et douce à la fois. Pour finir, par le coeur : des carreaux de pralinoise, pur beurre de cacao avec 50% de praliné. Pour des Choco’s “au goût du bonheur”.
Le pas-à-pas en images
Alors, ils sont pas beaux mes Choco’s pockets ??
Ils se conservent très bien plusieurs jours, dans une boîte en fer (ou hermétique). Mais, à mon avis, vu leur succès, je ne réponds de rien ^^” !! C’est le retour en enfance assuré, avec par effet rétroactif, un risque d’addiction garantie. J’espère que vous apprécierez les déguster, autant que je me suis amusée à les réaliser !!