La Boulangère a des écus….

La Boulangère a des écus

Qui ne lui coûtent guère.
La Boulangère a des écus

Qui ne lui coûtent guère.

Elle en a, je les ai vus,

J’ai vu la Boulangère aux écus

J’ai vu la Boulangère.

La Boulangère, Antoine Gallet, 1739

Qui ne connaît pas la Boulangère et ses écus ? Cette comptine que l’on fredonne tous quand on est enfant.
Intemporelle, elle traverse les modes et les âges, depuis le XVIIIème siècle. Où elle était déjà très populaire.

Une comptine fort à-propos pour ce qui va suivre.

Remontons dans le temps. A l’époque des cordes à sauter dans la cour de récré, des robes à fleurs et des couettes à la Fifi Brindacier.
Pas d’école le mercredi. Alors, pour nous garder ma soeur et moi, nos parents ont choisi comme tout le monde : la solution Papi et Mamie (traduction nos grands-parents paternels), pour la journée.

Au programme : le matin, les devoirs. L’après-midi, après une courte sieste, notre grand-mère (selon le temps) nous emmenait jouer au parc. Sur le chemin du retour, comme un rituel immuable, nous nous arrêtions toujours à la Boulangerie pour acheter notre goûter. Elle nous laissait toujours choisir notre douceur, que l’on mangeait devant un dessin animé (Tex Avery). En général, c’était briochette Saint-Genix, ou ces gros sablés bien dorés, vers lesquels mon regard était irrésistiblement attiré.

Aujourd’hui, la fillette a beaucoup vieilli grandi. Envolée la jeunesse insouciante. Mais la nostalgie de ce souvenir ne la quitte jamais. C’est dans ce but qu’elle a cherché à recréer une recette, qu’elle propose avec plaisir aujourd’hui, pour partager ces instants retrouvés.

Les Maxi Sablés du Mercredi

Alors comment sont-ils ces Maxi Sablés ?

D’une simplicité rassurante et réconfortante. Dodus et Hyper généreux. Comme ceux du Boulanger. Avec un bon goût de beurre.

Et que de bons ingrédients :

  • des oeufs frais fermiers,
  • du beurre à la fleur de sel,
  • (cela apporte un petit goût de reviens-y ^^”),
  • de la farine,
  • du sucre.

Le truc en plus : j’ajoute toujours de la poudre d’amandes. Outre son parfum subtil et délicat, elle est la véritable “plus-value” du sablé. Cela donne en bouche une texture plus friable et croustillante aux sablés. C’est aussi une saveur que notre mémoire olfactive associe à l’enfance.

Un peu de dorure sur le dessus : pour faire pareil que le Boulanger. Vous savez, ces fameuses “zébrures” que l’on devine en surface. Avec une couleur jaune, comme un teint hâlé par le soleil.
Pour la décoration : plusieurs finitions et déclinaisons possibles.

Au choix, selon mon inspiration ou à la demande. Ici, les 4 variétés les plus classiques que l’on retrouve en Boulangerie :

  • Perles de sucre (sucre à Chouquette, comme je l’appelle),
  • Pralines roses, de Lyon s’il vous-plaît,
  • Nature,
  • Pépites (généreuses) de chocolat.

Et, pour des Maxi Sablés encore plus gourmands……. Une finition au chocolat ^^” !!!

Avec des vermicelles colorés…..
Ou façon Mendiants aux fruits secs (mélange de raisins et noisettes caramélisées).

Huuummm !!!

Juste une seule bouchée, fermez les yeux….. Et plongez dans un monde enchanté. Aux côtés d’une fillette à la capuche rouge, qui traverse la forêt un panier à la main. Elle apporte à sa chère Mère-Grand, un pot de beurre et un petit morceau de galette ^^” !

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